Année après année, le groupe des pays africains offrant un très bon climat d’affaires s’agrandit. Au cœur de cette « révolution », un train de réformes menées par des dirigeants désormais plus que conscients de l’importance essentielle de l’apport des investissements sur le continent.
Pour se rendre compte de la vitesse à laquelle vont les choses, il faut consulter le Rapport Doing Business 2019 de la Banque mondiale, qui mentionne un nouveau record établi par les pays d’Afrique subsaharienne pour la troisième année consécutive, avec plus de 107 réformes menées l’an dernier. Un constat cohérent, compte tenu des nombreuses améliorations apportées afin de faciliter les affaires pour les PME depuis 2012. Parmi ces réformes, on peut noter la création rapide d’entreprises, l’amélioration de l’accès au crédit, une meilleure exécution des contrats ou encore la réduction voire la suppression, selon les pays, du minimum de capital requis. Par ailleurs, la croissance sur le continent, 3,5 % en 2018 (contre 3,6 % en 2017), devrait grimper à 4% en 2019 puis à 4,1% en 2020. Ces chiffres sont indicateurs de performances économiques en constante progression et d’opportunités d’affaires sans cesse renouvelées.
Mais cette dynamique de réformes demande à être renforcée et constitue, jour après jour, la preuve que les investisseurs bénéficient désormais d’un bouclier efficace en Afrique. De plus, les nouvelles technologies, au cœur des mutations en cours, ont un impact non négligeable sur la poussée à laquelle on assiste.
Une belle brochette d’invités fera le tour de la question lors d’un panel consacré au sujet, le mercredi 4 septembre 2019, de 9 h à 11 h 30.